Majjhima Nikāya

La Collection des Moyens

InformationLa Collection des Moyens regroupe des discours de longueur intermédiaire. Elle comporte 152 suttas traitant de sujets variés.

Mūlapariyāya Sutta

MN 1
Ce discours analyse les processus cognitifs de quatre types d'individus, un individu ordinaire, une mendiant en entraînement, un arahant et le Bouddha lui-même.

Sabbāsava Sutta

MN 2
Ce discours analyse les processus cognitifs de quatre types d'individus, un individu ordinaire, une mendiant en entraînement, un arahant et le Bouddha lui-même.

Dhammadāyāda Sutta

MN 3
Le Bouddha exhorte les mendiants à être des héritiers dans le Dhamma et non des héritiers dans les choses matérielles. Saripoutta continue ensuite sur le même thème en expliquant comment les disciples devraient s'entraîner pour devenir les héritiers du Bouddha dans le Dhamma.

Bhayabherava Sutta

MN 4
Le Bouddha décrit à un brahmane les qualités requises pour un moine qui souhaite vivre seul en forêt. Il raconte ensuite son expérience relative à l'élimination de la peur au cours de sa quête d'éveil.

Anaṅgaṇa Sutta

MN 5
Saripoutta donne un discours sur la signification des impuretés. Il explique qu'un mendiant devient impur lorsqu'il tombe sous le coup de mauvais désirs.

Ākaṅkheyya Sutta

MN 6
Ce soutta souligne l'importance de vertu en tant que fondation de la pratique d'un mendiant, et énumère les bienfaits de l'entraînement.

Vattha Sutta

MN 7
Ce discours explique avec une analogie simple la différence entre un esprit souillé et un esprit pur. Dans ce court extrait, il nous est expliqué le lien psychologique entre la disparition des souillures de l'esprit (upakkilesa) et trois des facteurs de l'entrée dans le courant.

Sallekha Sutta

MN 8
Le Bouddha rejette l'idée que l'effacement se limite à l'accomplissement des jhanas et explique ce qu'est l'effacement dans son enseignement.

Sammādiṭṭhi Sutta

MN 9
Ce discours, donné par Saripoutta, explique ce qui constitue la vue correcte, en reprenant dans le sens inverse la chaîne de 'coproduction conditionnée', qui fait le lien entre les souffrances observables et leur cause ultime (l'ignorance) en passant par les différents liens intermédiaires.

Satipaṭṭhāna Sutta

MN 10
Un discours détaillé sur la pratique des quatre mises en place de la présence d'esprit.

Cūḷa Sīhanāda Sutta

MN 11
Les quatre types d'êtres nobles n'existent que dans la communauté du Bouddha. Voici comment son enseignement peut être distingués des autres par son rejet des doctrines postulant l'existence du soi.

Mahā Sīhanāda Sutta

MN 12
Le Bouddha décrit ce qui lui permet de pousser son rugissement de lion, c'est-à-dire ce qui fait qu'il est un être inégalé dans le monde, et ce qui fait qu'aucun être au monde ne peut constituer pour lui un obstacle.

Mahā Dukkhakkhandha Sutta

MN 13
Des vagabonds spirituels hétérodoxes demandent à un groupe de mendiants quelle est la différence entre l'enseignement de leur maître en ce qui concerne la compréhension complète de la sensualité, de la matérialité et des ressentis, et celui du Bouddha. Ne sachant que répondre, les mendiants vont lui demander conseil, et ce dernier leur fait un exposé à la fois technique et pittoresque sur le sujet, à grand renfort de métaphores. Un incontournable du Majjhima Nikāya.

Cūḷa Dukkhakkhandha Sutta

MN 14
Mahānāma demande pourquoi, bien qu'il ait correctement compris l'essence du message du Bouddha, son esprit est toujours sujet à des états désavantageux. Le Bouddha lui explique pourquoi il en est ainsi et quels sont les inconvénients de la sensualité.

Anumāna Sutta

MN 15
Le vénérable Moggallana énumère les caractéristiques qui rendent un mendiant difficile à admonester et enseigne comment il faudrait s'examiner soi-même pour éliminer les défauts de son caractère.

Cetokhila Sutta

MN 16
Une explication de ce que sont les cinq aridités mentales (cetokhila) et les cinq carcans mentaux (cetaso vinibandha).

Vanapatha Sutta

MN 17
Voici comment choisir un endroit où séjourner pour la pratique, ou un enseignant. En définitive, il n'y a qu'un seul critère de choix.

Madhupiṇḍika Sutta

MN 18
Le Bouddha fait une déclaration énigmatique et le vénérable Mahakatchana en explique le sens.

Dvedhāvitakka Sutta

MN 19
Le Bouddha raconte comment avant son éveil il pratiqua la discrimination de ses pensées en deux classes (dvedhā= en deux; vitakka= pensée), et explique pourquoi il faut couper court à toutes les pensées négatives et cultiver des pensées bienveillantes.

Vitakkasaṇṭhāna Sutta

MN 20
Le bouddha explique ici comment se débarrasser des pensées qui perturbent la pratique de la méditation.

Kakacūpama Sutta

MN 21
Un discours au sujet du besoin d'être patient lorsque l'on fait face à des propos désagréables.

Alagaddūpama Sutta

MN 22
Un mendiant s'attache à déclarer que ce qui a été interdit par le Bouddha ne constitue pas vraiment une obstruction. Celui-ci le réprimande et propose une série d'allégories qui soulignent les dangers qu'il y a à mal comprendre et mal appliquer le Dhamma.

Vammika Sutta

MN 23
Un déva propose une énigme à un mendiant, lequel demande au Bouddha de l'expliquer.

Rathavinīta Sutta

MN 24
Un vénérable mendiant explique à Saripoutta que l'objectif final de la vie brahmique, l'Extinction complète, est atteint au moyen de sept purifications successives.

Nivāpa Sutta

MN 25
Le Bouddha explique le danger que représente la nourriture et que la meilleure manière de se comporter à son égard est d'adopter la voie du milieu, ce qu'il fait en rejetant le laisser-aller, en soulignant le danger de l'ascétisme dur, ainsi que la nécessité de la pratique des jhānas. Il fait ensuite une série de déclarations intéressantes à propos de Māra et des jhānas.

Ariyapariyesanā Sutta

MN 26
Le Bouddha raconte le récit de sa longue quête d'éveil, depuis l'époque où il vivait dans un palais jusqu'à la transmission du Dhamma à ses cinq premiers disciples.

Cūḷa Hatthipadopama Sutta

MN 27
Un vagabond spirituel prétend avoir atteint la certitude que le Bouddha est pleinement réalisé, que son enseignement est correct et que le Sangha pratique correctement en observant comment de nombreux sages, respectés par les foules, deviennent ses disciples. Mais le Bouddha explique quelles failles contient ce raisonnement et que ce n'est que par la pratique et la réalisation personnelle qu'on peut atteindre la certitude.

Mahā Hatthipadopama Sutta

MN 28
Saripoutta commence par une déclaration concernant les quatre nobles vérités, qu'il explique ensuite en rapport à la contemplation des quatre éléments et l'apparition dépendante des cinq accumulations.

Mahā Sāropama Sutta

MN 29
Le Bouddha compare les bienfaits de la pratique à différentes parties d'un grand arbre, la moelle, la partie la plus précieuse de l'arbre, correspondant à la libération totale.

Cūḷa Sāropama Sutta

MN 30
Ce discours souligne que l'objectif véritable de la vie brahmique est l'inébralable libération de l'esprit, comparée à laquelle tous les autres bienfaits ne sont que subsidiaires.

Cūḷa Gosiṅga Sutta

MN 31
Le Bouddha rencontre trois mendiants qui vivent en bonne entente, 'se mélangeant comme l'eau et le lait', et leur demande comment ils parviennent à vivre ensemble si harmonieusement.

Mahā Gosiṅga Sutta

MN 32
Des mendiants anciens se réunissent et se demandent quel genre de mendiant pourrait illuminer le bois dans lequel ils se trouvent. Après avoir tous répondu en fonction de leur idéal personnel, il vont voir le Bouddha, qui donne sa propre réponse.

Mahā Gopālaka Sutta

MN 33
Onze traits qui empêchent le progrès d'un mendiant dans le Dhamma, et onze traits qui y contribuent.

Cūḷa Gopālaka Sutta

MN 34
Le Bouddha se compare à un bouvier qui fait traverser le Gange à son bétail.

Cūḷa Saccaka Sutta

MN 35
Satchaka prétend pouvoir faire ce qu'il veut du Bouddha dans une joute verbale, mais lorsqu'il se trouve en face de lui, c'est tout autre chose qui se produit.

Mahā Saccaka Sutta

MN 36
Satchaka est un Jain, un discoureur inquisiteur. Il provoque le Bouddha en mettant en doute ses réalisations dans le domaine du 'développement du corps' et 'développement de l'esprit'. Le Bouddha entreprend donc de corriger ses vues erronées en lui racontant les douleurs qu'il a endurées lorsque, dans sa lutte pour atteindre l'éveil, il pratiquait des mortifications, ainsi que les expériences plaisantes qui l'ont menées à l'éveil.

Cūḷa Taṇhāsaṅkhaya Sutta

MN 37
Le vénérable Mahamoggallana entend le Bouddha donner une explication brève à Sakka, le roi des dévas, au sujet de la manière dont un mendiant est libéré par la destruction de l'avidité. Souhaitant savoir si Sakka a bien compris le sens, il se rend dans le paradis des Trente-trois pour s'en assurer.

Mahā Taṇhāsaṅkhaya Sutta

MN 38
Un mendiant défend l'idée que ce serait la même conscience qui transmigrerait d'une vie à l'autre. Le Bouddha le réprimande et lui fait un long discours sur l'apparition dépendante, montrant comment tous les phénomènes de l'existence apparaissent et cessent de manière conditionnée.

Mahā Assapura Sutta

MN 39
Le Bouddha explique qu'il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers tant qu'on n'est pas devenu un arahant, avec un exposé de la voie graduelle.

Cūḷa Assapura Sutta

MN 40
Le Bouddha explique 'le chemin qui convient aux ascètes' comme n'étant pas une simple pratique extérieure d'austérités mais une purification intérieure vis-à-vis des impuretés mentales.

Sāleyyaka Sutta

MN 41
Le Bouddha explique à un groupe de brahmanes de Sala les résultats de différentes manières de se comporter, en termes de plans d'existence futurs et de libération.

Verañjaka Sutta

MN 42
Le Bouddha explique à un groupe de brahmanes de Vérañjaka les résultats de différentes manières de se comporter, en termes de plans d'existence futurs et de libération.

Mahā Vedalla Sutta

MN 43
Le vénérable Kotthita le Grand pose de nombreuses questions à Saripoutta sur des subtilités du Dhamma.

Cūḷa Vedalla Sutta

MN 44
Visakha pose de nombreuses questions à la mendiante Dhammadina: identification au soi, concentration, saṅkhāras, cessation des perceptions et des sensations, sensations et leurs tendances sous-jacentes etc.

Cūḷa Dhammasamādāna Sutta

MN 45
Est-ce que quelque chose est bien parce qu'on a l'impression que c'est bien?

Kandaraka Sutta

MN 51
Kandaraka loue le calme des mendiants, et Pessa, un cornac, contribue à la conversation avec son expérience des animaux. Finalement, le Bouddha expose quatre types de personnes, celles qui se tourmentent elles-même, celles qui tourmentent les autres, celles qui tourmentent les deux et celles qui ne tourmentent ni les uns ni les autres.

Aṭṭhakanāgara Sutta

MN 52
Le chef de maison Dasama de d'Atthhaka veut savoir s'il existe un simple dhamma qui puisse être cause de la libération et de la réalisation du Nibbâna. le vénérable Ânanda l'informe de ce qu'il y a un groupe de dhammas, onze en tout. Contempler la nature impermanente de chacun de ces dhammas amène la personne au Nibbâna.

Sekha Sutta

MN 53
Le vénérable Ananda fait un discours au sujet des pratiques de celui qui est en entraînement.

Potaliya Sutta

MN 54
Le Bouddha explique à un maître de maison prétentieux ce que signifie vraiment “mettre fin aux affaires”. Le discours offre une série frappantes de métaphores illustrant les dangers des plaisirs sensuels.

Jīvaka Sutta

MN 55
Le Bouddha explique les règles qu'il a instaurées concernant la consommation de la viande et défend ses disciples contre d'injustes accusations.

Upāli Sutta

MN 56
Oupali, un maître de maison adepte des jains, va rencontrer le Bouddha pour réfuter sa doctrine, mais se trouve finalement converti par sa “magie”.

Kukkuravatika Sutta

MN 57
Le Bouddha rencontre deux ascètes, l'un imitant le comportement d'un chien, l'autre celui d'un bœuf. Il leur révèle la futilité de leurs pratiques et leur fait un discours sur les actions et leurs conséquences.

Abhayarājakumāra Sutta

MN 58
Toute vérité est-elle bonne à dire? Le Bouddha clarifie ici sa position à ce sujet.

Bahuvedanīya Sutta

MN 59
Udāyi et Pañcakaṅga le charpentier sont en désaccord en ce qui concerne les types de ressentis enseignés par le Bouddha. Ce dernier explique comment une querelle peut apparaître à cause de deux manières différentes de dire la même chose. Il explique ensuite les divers types de bien-être accessibles aux êtres.

Apaṇṇaka Sutta

MN 60
Les gens de foyer de la ville de Sālā restent perplexes face à la diversité des doctrines que leurs exposent les renonçants appartenant à différentes sectes qui les visitent. Le Bouddha leur délivre un enseignement incontestable, démontrant entre autres qu'agir en accord avec les opinions qui nient l'importance des préceptes moraux représente un danger potentiel qui peut être évité, et qu'il est préférable d'agir en accord avec les opinions qui donnent une importance à la moralité.

Ambalaṭṭhikarāhulovāda Sutta

MN 61
Le Bouddha admoneste son fils, le novice Rahula, sur les dangers du mensonge et souligne l'importance d'une réflexion constante sur nos motivations.

Cūḷa Māluṅkya Sutta

MN 63
Au lieu de se concentrer sur sa méditation, un mendiant se pose des questions métaphysiques telles que : “Le monde est-il éternel ou temporaire? Fini ou infini?” Tergiverser en s'interrogeant sur les caractéristiques supposées de l'univers n'a aucun intérêt tant qu'on est soumis au mal-être, et qu'on a en plus la chance d'avoir à sa disposition la technique qui permet de s'en libérer totalement.

Bhaddāli Sutta

MN 65
Le bouddha explique ici pourquoi il ne mange qu'une fois par jour. Le vénérable Bhaddali lui fait savoir qu'il ne compte pas en faire de même. Ce soutta explique, en outre, pourquoi certains mendiants sont plus réprimandés que d'autres. Enfin le bouddha y expose aussi l'allégorie du jeune pur-sang.

Latukikopama Sutta

MN 66
Le Bouddha insiste sur l'importance d'abandonner toutes les entraves, aussi bénignes qu'elles puissent paraître.

Kīṭāgiri Sutta

MN 70
Dans ce court extrait, le Bouddha définit ce qu'est un disciple mû-par-le-Dhamma (dhammānusārī) et un disciple mû-par-la-conviction (saddhānusārī).

Aggivaccha Sutta

MN 72
Le Bouddha explique à un errant les raisons pour lesquelles il ne tient aucune vue spéculative. Au moyen de la parabole du feu éteint, il illustre le destin des êtres libérés.

Cūḷa Māluṅkya Sutta

MN 74
Dighanakha est un ascète errant qui considère que rien ne lui est acceptable (ou ne lui plaît). Le Bouddha explique comment l'attachement à une opinion telle que celle-ci, qu'elle soit ou non proche de la vérité, est source de malheur. Pendant ce temps, Sāriputta, qui assiste au discours, devient un arahant.

Māgaṇḍiya Sutta

MN 75
Ce soutta est particulièrement intéressant dans le contexte moderne, car les opinions à dominante hédoniste exprimées ici par Māgaṇḍiya et réfutées magistralement par le Bouddha sont généralement partagées par nos semblables, et nous avons nous-même une tendance plus ou moins prononcée à nous laisser aller à les accepter. Le Bouddha offre une perspective totalement différente de ce qui est communément accepté dans notre société occidentale et une ouverture à une autre vision de la réalité.

Sandaka Sutta

MN 76
Dans ces extraits, le vénérable Ananda explique que des enseignants qui se basent sur la tradition ou sur le raisonnment devraient être perçus comme peu fiables. Cette observation, bien évidemment, ne se limite pas à ceux qui enseignent autre chose que le Dhamma.

Samaṇamuṇḍika Sutta

MN 78
Ici, le Bouddha applique le schéma des nobles vérités aux intentions, qu'elles soient avantageuses ou désavantageuses, en expliquant ce qu'elles sont, d'où elles proviennent, faisant des déclarations intéressantes sur leurs cessations, et en expliquant quelle est la voie menant à leur cessation.

Samaṇamuṇḍika Sutta

MN 80
Ce soutta a l'intérêt de contenir une description des cinq cordes des plaisirs sensuels.

Raṭṭhapāla Sutta

MN 82
Ratthapala était désigné par le Bouddha comme son meilleur disciple en ce qui concerne le Départ de la vie de foyer pour la vie d'errance des mendiants. On trouve ici une narration de ce qui se produisit, suivie d'un exposé au roi du pays de Kourou où Ratthapala explique les quatre affirmations faites par le Bouddha qui le décidèrent à faire ce choix.

Makhādeva Sutta

MN 83
L'histoire d'une ancienne dynastie racontant comment leur tradition vertueuse est interrompue à cause de la négligence.

Bodhirājakumāra Sutta

MN 85
Le Bouddha réfute l'allégation selon laquelle le plaisir est à obtenir à travers la douleur en racontant sa propre quête pour atteindre l'éveil.

Aṅgulimāla Sutta

MN 86
Il avait fait le vœu de tuer mille êtres humains. Alors qu'il ne lui en reste plus qu'un à tuer et qu'il s'apprête au matricide, le Bouddha va à sa rencontre et le dompte. Il devient rapidement un arahant et sera l'un des disciples principaux du Bouddha.

Piyajātika Sutta

MN 87
Voici pourquoi le Bouddha enseigne que le chagrin et les douleurs apparaissent à cause de l'attachement aux êtres chers.

Bāhitikā Sutta

MN 88
Le roi Passénadi du Kossala veut comprendre ce qui est recommandé ou pas par les renonçants et brahmanes qui sont sages, et il pose à Ānanda des séries de questions qui nous permettent de mieux comprendre le sens des mots kusala (avantageux) et akusala (désavantageux).

Caṅkī Sutta

MN 95
Un échange très intéressant entre le Bouddha et un jeune brahmane au sujet de ce qui peut être tenu avec certitude pour vrai. De quoi faire réfléchir les adhérents à toutes les religions et philosophies du monde (y compris les bouddhistes).

Dhānañjāni Sutta

MN 97
Saripoutta admoneste un brahmane qui tente d'excuser sa négligence par ses nombreux devoirs. Plus tard, au moment de sa mort, le vénérable Saripoutta le guide vers une renaissance dans le monde de Brahma, mais se fait ensuite réprimander par le Bouddha pour ne pas avoir visé plus haut.

Pañcattaya Sutta

MN 102
Diverses vues philosophiques à propos du futur, du passé, et de l'Extinction (Nibbāna).

Sāmagāma Sutta

MN 104
Dans cet extrait, le Bouddha fait remarquer à Ānanda qu'il enseigne de telle manière que le cœur de son enseignement n'est pas l'objet de disputes dans le Sangha. Il explique ensuite ce qu'il considère comme une dispute vraiment grave.

Sunakkhatta Sutta

MN 105
Le problème de la surestimation de soi dans le domaine de la méditation.

Āneñjasappāya Sutta

MN 106
Instruction de méditation avancée: comment développer le quatrième jhana et les réalisations sans forme less attainments pour les utiliser comme base de la réalisation du Nibbâna.

Gaṇaka Moggallāna Sutta

MN 107
Ce soutta, dans lequel un brahmane comptable s'enquiert auprès du Bouddha de la progression didactique qu'il a adoptée, contient une explication détaillée de la voie graduelle (Anupubba Paṭipadā, a.k.a. Sekha Paṭipadā). Le Bouddha explique ensuite pourquoi son enseignement ne fonctionne pas pour tout le monde.

Gopaka Moggallāna Sutta

MN 108
Ananda explique comment la communauté maintient son unité et sa discipline après le décès du Bouddha.

Cūḷa Puṇṇama Sutta

MN 110
Ici, le Bouddha explique en détail à quoi on peut reconnaître une mauvaise personne et un homme de bien.

Chabbisodhana Sutta

MN 112
Le Bouddha dit que si un mendiant prétend être arrivé au niveau d'Arahant, on ne doit ni admettre ni rejeter sa prétention d'emblée. Au contraire, il faut l'examiner avec soin, selon les principes-guides contenus dans ce sermon.

Sappurisa Sutta

MN 113
Ce soutta explique à quoi on peut reconnaître une mauvaise personne et un homme de bien en observant leur niveau d'humilité ou d'arrogance vis-à-vis de leurs distinctions.

Mahācattārīsaka Sutta

MN 117
Ce discours a manifestement subi des retouches. Ce qui est proposé ici est une collection d'extraits qui omettent les passages douteux et s'en tiennent à ceux qui sont communs avec la version chinoise de ce soutta. Le Bouddha explique ici comment les différents facteurs du noble sentier forment un groupe cohérent et de quelle manière ils interagissent pour soutenir la concentration.

Ānāpānasati Sutta

MN 118
Voici le célèbre discours sur la pratique d'ānāpānasati où le Bouddha explique comment la présence de l'esprit sur la respiration permet de développer les satipaṭṭhānas et les facteurs de l'éveil.

Kāyagatāsati Sutta

MN 119
Voici comment développer la présence d'esprit dirigée vers le corps, ainsi que les bienfaits qu'elle procure.

Cūḷa Suññata Sutta

MN 121
Comment entrer dans le vide. Dans ce captivant extrait, le Bouddha expose à Ānanda comment la perception de la nature constitue la première étape de l'entrée dans le vide.

Acchariyābbhuta Sutta

MN 123
Ce discours est un compte-rendu des vingt merveilleux attributs du Bouddha ainsi qu'exposés par le vénérable Ânanda.

Dantabhūmi Sutta

MN 125
Le prince Jayasséna ne veut pas croire l'enseignement du Dhamma donné par un novice, et le Bouddha explique pourquoi à travers trois allégories dont la plus longue compare l'entraînement d'un mendiant avec le domptage d'un éléphant sauvage, puis fait un exposé de la voie graduelle.

Bhūmija Sutta

MN 126
Une série d'allégories illustrant fécondité de la noble voie en termes de résultats avantageux.

Upakkilesa Sutta

MN 128
Comment entrer dans le vide. Dans ce captivant extrait, le Bouddha expose à Ānanda comment la perception de la nature constitue la première étape de l'entrée dans le vide.

Bālapaṇḍita Sutta

MN 129
Le Bouddha donne des descriptions ou des comparaisons pour permettre de comprendre le mal-être de l'enfer et du monde animal, et le bonheur des paradis. Ce soutta contient aussi la célèbre analogie de la tortue de mer.

Devadūta Sutta

MN 130
Les mauvais résultats des mauvaises actions, avec des détails de la souffrance dans les états de misère et de malheur.

Cūḷa Kammavibhaṅga Sutta

MN 135
Comment les actions (kamma) mènent à la fortune ou à l'infortune.

Araṇavibhaṅga Sutta

MN 139
Le Bouddha nous offre ici quelques méthodes pour maintenir la concorde et l'absence de conflit dans un groupe de pratiquants.

Dhātuvibhaṅga Sutta

MN 140
Le Bouddha va à la rencontre de Poukkoussati, qui ne le reconnaît pas, et sans lui révéler son identité, il lui délivre un discours profond, comprenant avant tout une classifications des six éléments (dhātu: élément; vibhaṅga: classification), et abordant une variété de thèmes, entre autres les sensations, l'équanimité, la conceptualisation.

Saccavibhaṅga Sutta

MN 141
Saripoutta donne une analyse détaillée des quatre nobles vérités.

Dakkhiṇāvibhaṅga Sutta

MN 142
Le Bouddha explique et hiérarchise les différents types d'offrandes faites à des individus ou au Sangha, et comment une offrande est purifiée.

Anāthapiṇḍikovāda Sutta

MN 143
Saripoutta est appelé au lit de mort du célèbre disciple laïc Anathapindika et l'exhorte au non-attachement.

Channovāda Sutta

MN 144
Le vénérable Tchanna, gravement malade, se suicide en dépit des efforts de deux autres mendiants pour l'en dissuader.

Nandakovāda Sutta

MN 146
Nandaka donne aux mendiantes une série de métaphores éclairantes pour expliquer l'illusion de la constance des phénomènes, ainsi que ce que signifie le détachement.

Mahāsaḷāyatanika Sutta

MN 149
Comment une claire compréhension des six sens conduit au développement des Ailes de l'Eveil et à la libération finale.

Nagaravindeyya Sutta

MN 150
Le Bouddha s'adresse à des brahmanes vivant à Nagaravinda et leur explique quels sont les renonçants qui méritent qu'on leur montre du respect, et quels sont ceux qui n'en méritent pas. Les mêmes critères sont applicables aux mendiants, bien entendu. Tout moine bouddhiste ne mérite donc pas ipso facto le respect qu'il peut être amené à exiger de la part des laïcs.

Indriyabhāvanā Sutta

MN 152
Que peut-on qualifier de pleine maîtrise des sens? La différence entre la maîtrise d'un Arahant et celle d'un apprenti. Les sentiments tels que la préférence, l'aversion ou l'indifférence qui surgissent des phénomènes construits peuvent être rapidement éliminés grâce à la pratique de la méditation.