AN 5.123
Upaṭṭhāka Sutta
— À soigner —

Des caractéristiques d'un malade qui le rendent facile ou difficile à soigner.




Pāḷi



“pañcahi, bhikkhave, dhammehi samannāgato gilāno dūpaṭṭhāko hoti. katamehi pañcahi? asappāyakārī hoti, sappāye mattaṃ na jānāti, bhesajjaṃ nappaṭisevitā hoti, atthakāmassa gilānupaṭṭhākassa na yathābhūtaṃ ābādhaṃ āvikattā hoti abhikkamantaṃ vā abhikkamatīti paṭikkamantaṃ vā paṭikkamatīti ṭhitaṃ vā ṭhitoti, uppannānaṃ sārīrikānaṃ vedanānaṃ dukkhānaṃ tibbānaṃ kharānaṃ kaṭukānaṃ asātānaṃ amanāpānaṃ pāṇaharānaṃ anadhivāsakajātiko hoti. imehi kho, bhikkhave, pañcahi dhammehi samannāgato gilāno dūpaṭṭhāko hoti.

Français



Mendiants, un malade pourvu de cinq caractéristiques est difficile à soigner. Quelles sont ces cinq? Il fait ce qui lui est nuisible; il ne sait pas se modérer par rapport à ce qui lui est bénéfique; il ne prend pas son remède; il n'explique pas clairement sa maladie, telle qu'elle est réellement, à son soignant bien intentionné [en disant] qu'elle s'aggrave lorsqu'elle s'aggrave, qu'elle s'améliore lorsqu'elle s'améliore, ou qu'elle se maintient lorsqu'elle se maintient; et il n'endure pas les ressentis corporels apparus qui sont douloureux, incisifs, aigus, perçants, désagréables, déplaisants, menaçant la vie. Mendiants, un malade pourvu de ces cinq caractéristiques est difficile à soigner.

“pañcahi, bhikkhave, dhammehi samannāgato gilāno sūpaṭṭhāko hoti. katamehi pañcahi? sappāyakārī hoti, sappāye mattaṃ jānāti, bhesajjaṃ paṭisevitā hoti, atthakāmassa gilānupaṭṭhākassa yathābhūtaṃ ābādhaṃ āvikattā hoti abhikkamantaṃ vā abhikkamatīti paṭikkamantaṃ vā paṭikkamatīti ṭhitaṃ vā ṭhitoti, uppannānaṃ sārīrikānaṃ vedanānaṃ dukkhānaṃ tibbānaṃ kharānaṃ kaṭukānaṃ asātānaṃ amanāpānaṃ pāṇaharānaṃ adhivāsakajātiko hoti. imehi kho, bhikkhave, pañcahi dhammehi samannāgato gilāno sūpaṭṭhāko hotī”ti.

Mendiants, un malade pourvu de cinq caractéristiques est facile à soigner. Quelles sont ces cinq? Il fait ce qui lui est bénéfique; il sait se modérer par rapport à ce qui lui est bénéfique; il prend son remède; il explique clairement sa maladie, telle qu'elle est réellement, à son soignant bien intentionné [en disant] qu'elle s'aggrave lorsqu'elle s'aggrave, qu'elle s'améliore lorsqu'elle s'améliore, ou qu'elle se maintient lorsqu'elle se maintient; et il endure les ressentis corporels apparus qui sont douloureux, incisifs, aigus, perçants, désagréables, déplaisants, menaçant la vie. Mendiants, un malade pourvu de ces cinq caractéristiques est facile à soigner.





Bodhi leaf


Traduction proposée par Rémy.

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Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes.


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