AN 1.306 à 1.319
Micchādiṭṭhi Peyyāla
— Vues erronées —

En dernière analyse, tout se joue au niveau des vues (opinions) que nous avons à propos des phénomènes de la réalité.




Pāḷi



306. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā akusalā dhammā uppajjanti uppannā vā akusalā dhammā bhiyyobhāvāya vepullāya saṃvattanti yathayidaṃ, bhikkhave, micchādiṭṭhi. micchādiṭṭhikassa, bhikkhave, anuppannā ceva akusalā dhammā uppajjanti uppannā ca akusalā dhammā bhiyyobhāvāya vepullāya saṃvattantī”ti.

Français



306. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle les états désavantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître, ou les états désavantageux qui étaient [déjà] apparus augmentent et deviennent abondants, autant qu'à cause d'une vue erronée. Chez celui qui a une vue erronée, mendiants, les états désavantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître et les états désavantageux qui étaient [déjà] apparus augmentent et deviennent abondants.

307. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā kusalā dhammā uppajjanti uppannā vā kusalā dhammā bhiyyobhāvāya vepullāya saṃvattanti yathayidaṃ, bhikkhave, sammādiṭṭhi. sammādiṭṭhikassa, bhikkhave, anuppannā ceva kusalā dhammā uppajjanti uppannā ca kusalā dhammā bhiyyobhāvāya vepullāya saṃvattantī”ti.

307. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle les états avantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître, ou les états avantageux qui étaient [déjà] apparus augmentent et deviennent abondants, autant qu'à cause de la vue correcte. Chez celui qui a la vue correcte, mendiants, les états avantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître et les états avantageux qui étaient [déjà] apparus augmentent et deviennent abondants.

308. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā kusalā dhammā nuppajjanti uppannā vā kusalā dhammā parihāyanti yathayidaṃ, bhikkhave, micchādiṭṭhi. micchādiṭṭhikassa, bhikkhave, anuppannā ceva kusalā dhammā nuppajjanti uppannā ca kusalā dhammā parihāyantī”ti.

308. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle les états désavantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître, ou les états avantageux qui étaient [déjà] apparus viennent à disparaître, autant qu'à cause d'une vue erronée. Chez celui qui a une vue erronée, mendiants, les états désavantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître et les états avantageux qui étaient [déjà] apparus viennent à disparaître.

309. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā akusalā dhammā nuppajjanti uppannā vā akusalā dhammā parihāyanti yathayidaṃ, bhikkhave, sammādiṭṭhi. sammādiṭṭhikassa, bhikkhave, anuppannā ceva akusalā dhammā nuppajjanti uppannā ca akusalā dhammā parihāyantī”ti.

309. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle les états avantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître, ou les états désavantageux qui étaient [déjà] apparus viennent à disparaître, autant qu'à cause de la vue correcte. Chez celui qui a la vue correcte, mendiants, les états avantageux qui n'étaient pas [encore] apparus viennent à apparaître et les états désavantageux qui étaient [déjà] apparus viennent à disparaître.

310. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā micchādiṭṭhi uppajjati uppannā vā micchādiṭṭhi pavaḍḍhati yathayidaṃ, bhikkhave, ayonisomanasikāro. ayoniso, bhikkhave, manasi karoto anuppannā ceva micchādiṭṭhi uppajjati uppannā ca micchādiṭṭhi pavaḍḍhatī”ti.

310. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle une vue erronée qui n'était pas [encore] apparue vient à apparaître, ou une vue erronée qui était apparue se développe, autant qu'à cause de l'attention inadéquate. Chez celui qui porte son attention inadéquatement, mendiants, une vue erronée qui n'était pas [encore] apparue vient à apparaître, et une vue erronée qui était apparue se développe.

311. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena anuppannā vā sammādiṭṭhi uppajjati uppannā vā sammādiṭṭhi pavaḍḍhati yathayidaṃ, bhikkhave, yonisomanasikāro. yoniso, bhikkhave, manasi karoto anuppannā ceva sammādiṭṭhi uppajjati uppannā ca sammādiṭṭhi pavaḍḍhatī”ti.

311. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle une vue correcte qui n'était pas [encore] apparue vient à apparaître, ou une vue correcte qui était apparue se développe, autant qu'à cause de l'attention judicieuse. Chez celui qui porte judicieusement son attention, mendiants, la vue correcte qui n'était pas [encore] apparue vient à apparaître, et la vue correcte qui était apparue se développe.

312. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena sattā kāyassa bhedā paraṃ maraṇā apāyaṃ duggatiṃ vinipātaṃ nirayaṃ upapajjanti yathayidaṃ, bhikkhave, micchādiṭṭhi. micchādiṭṭhiyā, bhikkhave, samannāgatā sattā kāyassa bhedā paraṃ maraṇā apāyaṃ duggatiṃ vinipātaṃ nirayaṃ upapajjantī”ti.

312. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, à cause de laquelle les êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer, autant qu'à cause d'une vue erronée. Les êtres qui possèdent la vue erronée, mendiants, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer.

313. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yena sattā kāyassa bhedā paraṃ maraṇā sugatiṃ saggaṃ lokaṃ upapajjanti yathayidaṃ, bhikkhave, sammādiṭṭhi. sammādiṭṭhiyā, bhikkhave, samannāgatā sattā kāyassa bhedā paraṃ maraṇā sugatiṃ saggaṃ lokaṃ upapajjantī”ti.

313. Je ne vois aucune autre chose, mendiants, grâce à laquelle les êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque, autant que grâce à la vue correcte. Les êtres qui possèdent la vue correcte, mendiants, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque.

314. “micchādiṭṭhikassa, bhikkhave, purisapuggalassa yañceva kāyakammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca vacīkammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca manokammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yā ca cetanā yā ca patthanā yo ca paṇidhi ye ca saṅkhārā sabbe te dhammā aniṭṭhāya akantāya amanāpāya ahitāya dukkhāya saṃvattanti. taṃ kissa hetu? diṭṭhi hissa, bhikkhave, pāpikā.

314. Pour un individu ayant une vue erronée, mendiants, toute action corporelle qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action verbale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action mentale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, ainsi que toutes ses intentions, ses aspirations, ses résolutions, ses volitions, tous ces états mènent à ce qui est regrettable, à ce qui est inattrayant, à ce qui est déplaisant, à son préjudice, et à son mal-être. Et quelle en est la raison? Parce que cette vue, mendiants, est mauvaise.

seyyathāpi, bhikkhave, nimbabījaṃ vā kosātakibījaṃ vā tittakalābubījaṃ vā allāya pathaviyā nikkhittaṃ yañceva pathavirasaṃ upādiyati yañca āporasaṃ upādiyati sabbaṃ taṃ tittakattāya kaṭukattāya asātattāya saṃvattati. taṃ kissa hetu? bījaṃ hissa, bhikkhave, pāpakaṃ.

Imaginez, mendiants, qu'une graine de nimba [azadirachta indica] ou une graine de kossataki [luffa acutangula] ou une graine de gourde amère soit plantée dans une terre humide. Tous les nutriments qu'elle puiserait de la terre et tous ceux qu'elle puiserait de l'eau mèneraient tous à son amertume, à son âpreté, à son goût inclément. Et quelle en est la raison? Parce que cette graine , mendiants, est mauvaise.

evamevaṃ kho, bhikkhave, micchādiṭṭhikassa purisapuggalassa yañceva kāyakammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca vacīkammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca manokammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yā ca cetanā yā ca patthanā yo ca paṇidhi ye ca saṅkhārā sabbe te dhammā aniṭṭhāya akantāya amanāpāya ahitāya dukkhāya saṃvattanti. taṃ kissa hetu? diṭṭhi hissa, bhikkhave, pāpikā”ti.

De la même manière, mendiants, pour un individu ayant une vue erronée, mendiants, toute action corporelle qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action verbale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action mentale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, ainsi que toutes ses intentions, ses aspirations, ses résolutions, ses volitions, tous ces états mènent à ce qui est regrettable, à ce qui est inattrayant, à ce qui est déplaisant, à son préjudice, et à son mal-être. Et quelle en est la raison? Parce que cette vue, mendiants, est mauvaise.

315. “sammādiṭṭhikassa, bhikkhave, purisapuggalassa yañceva kāyakammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca vacīkammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca manokammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yā ca cetanā yā ca patthanā yo ca paṇidhi ye ca saṅkhārā sabbe te dhammā iṭṭhāya kantāya manāpāya hitāya sukhāya saṃvattanti. taṃ kissa hetu? diṭṭhi hissa, bhikkhave, bhaddikā.

315. Pour un individu ayant une vue correcte, mendiants, toute action corporelle qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action verbale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action mentale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, ainsi que toutes ses intentions, ses aspirations, ses résolutions, ses volitions, tous ces états mènent à ce qui est souhaitable, à ce qui est attrayant, à ce qui est plaisant, à son bienfait, et à son bien-être. Et quelle en est la raison? Parce que cette vue, mendiants, est bonne.

seyyathāpi, bhikkhave, ucchubījaṃ vā sālibījaṃ vā muddikābījaṃ vā allāya pathaviyā nikkhittaṃ yañceva pathavirasaṃ upādiyati yañca āporasaṃ upādiyati sabbaṃ taṃ madhurattāya sātattāya asecanakattāya saṃvattati. taṃ kissa hetu? bījaṃ hissa, bhikkhave, bhaddakaṃ.

Imaginez, mendiants, qu'une graine de canne à sucre ou une graine de riz sali ou une graine de raisin soit plantée dans une terre humide. Tous les nutriments qu'elle puiserait de la terre et tous ceux qu'elle puiserait de l'eau mèneraient tous à son caractère sucré, à son goût agréable, à son goût exquis. Et quelle en est la raison? Parce que cette graine , mendiants, est bonne.

evamevaṃ kho, bhikkhave, sammādiṭṭhikassa purisapuggalassa yañceva kāyakammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca vacīkammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yañca manokammaṃ yathādiṭṭhi samattaṃ samādinnaṃ yā ca cetanā yā ca patthanā yo ca paṇidhi ye ca saṅkhārā sabbe te dhammā iṭṭhāya kantāya manāpāya hitāya sukhāya saṃvattanti. taṃ kissa hetu? diṭṭhi hissa, bhikkhave, bhaddikā”ti.

De la même manière, mendiants, pour un individu ayant une vue correcte, mendiants, toute action corporelle qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action verbale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, toute action mentale qu'il entreprend et accomplit conformément à cette vue, ainsi que toutes ses intentions, ses aspirations, ses résolutions, ses volitions, tous ces états mènent à ce qui est souhaitable, à ce qui est attrayant, à ce qui est plaisant, à son bienfait, et à son bien-être. Et quelle en est la raison? Parce que cette vue, mendiants, est bonne.

316. “ekapuggalo, bhikkhave, loke uppajjamāno uppajjati bahujanāhitāya bahujanāsukhāya, bahuno janassa anatthāya ahitāya dukkhāya devamanussānaṃ. katamo ekapuggalo? micchādiṭṭhiko hoti viparītadassano. so bahujanaṃ saddhammā vuṭṭhāpetvā asaddhamme patiṭṭhāpeti. ayaṃ kho, bhikkhave, ekapuggalo loke uppajjamāno uppajjati bahujanāhitāya bahujanāsukhāya, bahuno janassa anatthāya ahitāya dukkhāya devamanussānan”ti.

316. Il y a un homme, mendiants, qui apparaît dans le monde au détriment de beaucoup de gens, pour le malheur de beaucoup de gens, pour le préjudice, le détriment et le mal-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains. Et quel est cet homme? Celui qui a des vues erronées, qui a une vision faussée. Il détourne beaucoup de gens du Dhamma authentique et les installe dans un enseignement erroné. Voici, mendiants, quel est l'homme qui apparaît dans le monde au détriment de beaucoup de gens, pour le malheur de beaucoup de gens, pour le préjudice, le détriment et le mal-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains.

317. “ekapuggalo, bhikkhave, loke uppajjamāno uppajjati bahujanahitāya bahujanasukhāya, bahuno janassa atthāya hitāya sukhāya devamanussānaṃ. katamo ekapuggalo? sammādiṭṭhiko hoti aviparītadassano. so bahujanaṃ asaddhammā vuṭṭhāpetvā saddhamme patiṭṭhāpeti. ayaṃ kho, bhikkhave, ekapuggalo loke upapajjamāno uppajjati bahujanahitāya bahujanasukhāya, bahuno janassa atthāya hitāya sukhāya devamanussānan”ti.

317. Il y a un homme, mendiants, qui apparaît dans le monde pour le bénéfice de beaucoup de gens, pour le bonheur de beaucoup de gens, pour le bienfait, le bénéfice et le bien-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains. Et quel est cet homme? Celui qui a une vue correcte, qui a une vision non faussée. Il détourne beaucoup de gens d'un enseignement erroné et les installe dans le Dhamma authentique. Voici, mendiants, quel est l'homme qui apparaît dans le monde pour le bénéfice de beaucoup de gens, pour le bonheur de beaucoup de gens, pour le bienfait, le bénéfice et le bien-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains.

318. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekadhammampi samanupassāmi yaṃ evaṃ mahāsāvajjaṃ yathayidaṃ, bhikkhave, micchādiṭṭhi. micchādiṭṭhiparamāni, bhikkhave, mahāsāvajjānī”ti.

318. Mendiants, je ne vois aucune autre chose qui soit aussi fortement répréhensible que la vue erronée. La vue erronée, mendiants, est la pire des choses fortement répréhensibles.

319. “nāhaṃ, bhikkhave, aññaṃ ekapuggalampi samanupassāmi yo evaṃ bahujanāhitāya paṭipanno bahujanāsukhāya, bahuno janassa anatthāya ahitāya dukkhāya devamanussānaṃ yathayidaṃ, bhikkhave, makkhali moghapuriso. seyyathāpi, bhikkhave, nadīmukhe khippaṃ uḍḍeyya bahūnaṃ macchānaṃ ahitāya dukkhāya anayāya byasanāya; evamevaṃ kho, bhikkhave, makkhali moghapuriso manussakhippaṃ maññe loke uppanno bahūnaṃ sattānaṃ ahitāya dukkhāya anayāya byasanāyā”ti.

319. Mendiants, je ne vois aucune autre personne qui œuvre au détriment de beaucoup de gens, pour le malheur de beaucoup de gens, pour le préjudice, le détriment et le mal-être de beaucoup de gens, des dévas et des êtres humains, autant que cet homme sans valeur qu'est Makkhali.{1} Tout comme un filet de pêche est placé à l'embouchure d'un fleuve au détriment de beaucoup de poissons, pour leur mal-être, leur malheur et leur infortune, de la même manière, mendiants, cet homme sans valeur qu'est Makkhali est comme un piège{2} pour les humains, apparu dans le monde au détriment de beaucoup d'êtres vivants, pour leur mal-être, leur malheur et leur infortune.





Bodhi leaf


Note


1. Makkhali: Makkhali Gosāla est l'un des six enseignants contemporains du Bouddha que l'on retrouve dans les souttas. C'était l'un des principaux enseignants de la secte des ājivakas (ceux qui ne portent pas de vêtements). DN 2 contient une description succincte de son enseignement, une sorte de fatalisme: il rejette l'existence d'une cause à la détérioration ou la purification des individus, tout autant que la possibilité d'utiliser l'effort pour améliorer sa condition ou même la capacité des êtres à changer quoi que ce soit, car, selon lui, tout est gouverné par le destin.


2. piège: khippa. C'est le même mot qui a été traduit par filet de pêche précédemment.



Traduction proposée par Bhikkhu Sekha.

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Publié comme un don du Dhamma,
pour être distribué librement, à des fins non lucratives.
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Le traducteur n'est pas un expert en Pali, et afin d'éviter toute erreur se réfère à des traductions déjà existantes; il espère néanmoins que les erreurs qui peuvent se glisser dans la traduction ne sont que minimes.



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