Bhojane Mattaññutā
— Connaissance de la bonne mesure avec la nourriture d'aumônes —
[bhojana matta+aññū+]

Littéralement, Bhojane Mattaññutā signifie 'connaissance de la quantité [appropriée] dans la nourriture d'aumônes'. Cette formule correspond aux instructions données par le Bouddha sur la manière correcte de manger. Elle est presque toujours accompagnée de Indriyesu Guttadvāratā et Jāgariyaṃ Anuyoga.


NB: il y a une bulle sur chaque mot



Nombre d'apparitions dans le Sutta Pitaka
DN MN SN AN KN Total
de la formule elle-même 1 6 6 5 0 18
de la chaîne "bhojane mattaññ" 14 19 14 20 1 68


Bhikkhu paṭisaṅkhā yoniso āhāraṃ āhāreti neva davāya na madāya na maṇḍanāya na vibhūsanāya, yāvadeva imassa kāyassa ṭhitiyā yāpanāya vihiṃs·ūparatiyā brahmacariy·ānuggahāya iti purāṇa·ñca vedanaṃ paṭihaṅkhāmi, nava·ñca vedanaṃ na uppādessāmi, yātrā ca me bhavissati anavajjatā ca phāsu-vihāro .

Un bhikkhu prend la nourriture d'aumônes en ayant des réflexions à bon escient: ni en récréation, ni avec laisser-aller, ni pour la beauté, ni pour l'esthétique, mais juste assez pour le soutien et le maintien de ce corps, pour le soulagement des nuisances, pour sustenter la vie brahmique, [en pensant:] 'De cette manière, je mettrai fin aux ressentis précédents{1} sans provoquer l'apparition de nouveaux ressentis,{2} je serai sustenté irréprochablement et en séjournant confortablement'.

Bhikkhu paṭisaṅkhā yoniso āhāraṃ āhāreti:

Un bhikkhu prend la nourriture d'aumônes en ayant des réflexions à bon escient:
neva davāya na madāya

pas en récréation, ni avec laisser-aller,
na maṇḍanāya na vibhūsanāya, yāvadeva

ni pour la beauté, ni pour l'esthétique, mais juste assez
imassa kāyassa ṭhitiyā yāpanāya

pour le soutien et le maintien de ce corps,
vihiṃs·ūparatiyā brahmacariy·ānuggahāya:

pour le soulagement des nuisances, pour sustenter la vie brahmique, [en pensant:]
'iti purāṇa·ñca vedanaṃ paṭihaṅkhāmi,

'De cette manière, je mettrai fin aux ressentis précédents (de faim)
nava·ñca vedanaṃ na uppādessāmi,

sans provoquer l'apparition de nouveaux ressentis (d'avoir trop mangé),
yātrā ca me bhavissati

je serai sustenté
anavajjatā ca phāsu-vihāro ' ti.

irréprochablement et en séjournant confortablement'.



Bodhi leaf